Fort des réalisations déjà accomplies, notamment le bond spectaculaire du taux de réussite au CEPE, le projet ARTIA se tourne vers l’avenir avec une feuille de route ambitieuse et bien définie. Les succès récents ne sont qu’une étape, et la prochaine phase vise à consolider les acquis, à étendre l’impact et à créer une autonomie durable pour la communauté de Tsarafara.
1. Consolider l’infrastructure et la cantine
La première priorité est de finaliser et de sécuriser les infrastructures déjà en place. Les projets à venir comprennent :
- L’installation des portes et fenêtres pour sécuriser le bâtiment.
- La mise en place de sanitaires et l’achèvement de l’adduction d’eau et de l’électrification.
- La finition de la salle polyvalente par des travaux de peinture.
- L’achat d’un congélateur et d’un réfrigérateur pour garantir l’hygiène et la sécurité alimentaire.
En parallèle, le service de la cantine sera élargi pour accueillir 100 enfants défavorisés supplémentaires les mardis, jeudis et/ou vendredis, permettant ainsi de toucher encore plus de jeunes en situation de besoin.
2. Développer les compétences pour l’autonomie
Le projet prévoit d’investir massivement dans la formation, un levier essentiel pour briser le cycle de la pauvreté :
- Pour les parents : Des formations en couture (sur 3 mois), en agriculture et à la parentalité seront proposées. L’objectif est de permettre aux parents de travailler en indépendant ou de s’intégrer dans une zone franche, augmentant ainsi significativement leurs revenus.
- Pour l’équipe pédagogique : Les enseignants bénéficieront de formations en français (ou FLE) et en mathématiques, améliorant ainsi la qualité de l’enseignement dispensé.
3. Créer une activité génératrice de revenus (AGR)
Pour tendre vers l’autofinancement, un atelier de couture sera mis en place. Le projet prévoit l’acquisition de machines à coudre et d’équipements pour que les parents puissent produire et vendre leurs créations.
4. Enrichir l’avenir des enfants
À moyen terme, le projet ne se limite pas aux besoins fondamentaux. Il vise à offrir aux enfants un horizon plus large, avec des activités périscolaires :
- L’apprentissage du français, de l’anglais et du numérique.
- La création d’une bibliothèque pour stimuler la lecture et la curiosité.
- Des activités spirituelles pour un développement humain complet.
Ces projets futurs montrent que la vision d’ARTIA est à la fois pragmatique et ambitieuse. En consolidant ses acquis et en ouvrant de nouvelles voies pour les enfants et leurs parents, l’association continue d’écrire un chapitre d’espoir et de résilience pour Tsarafara.
